Les plus belles cathédrales de France

Livre d’origine de 1869 aux Editions Mame,  en couverture percaline mauve dont les couleurs sont passées au soleil de manière désordonnée. Elle est à jeter. Les tranches dorées sont belles et le corps d’ouvrage en très bon état.

Je viens de refaire cet article à partir de ma galerie que j’ai donc simplifiée.

Je découvre cette structure originale sur Internet avec dos apparent. La dorure permettrait de conserver une continuité avec les tranchess dorées.

L’atelier de la maison vient de s’équiper d’une scie à chantourner et d’une Dremel. Peut-on utiliser ces machines pour faire de la reliure ? Eh bien, oui ! Mais c’est de la création pure. Est-ce bien de la reliure ?

Démontage du livre
Dorure ‘à froid’ du dos des feuilles externes de chacun des cahiers
Couture des cahiers sur double septains
Broderie supplémentaire sur chaque nerf pour cacher les fils de couture
Sur le modèle de la grande rosace de la cathédrale de Reims, découpe à la Dremel d’une incrustation bois avec la photo du vitrail en arrière plan. Le motif sera encastré dans l’épaisseur du plat inférieur.
Les plats en carton sont recouverts de toile avec dessins géométriques rappelant les façades gothiques des cathédrales :
– travail sur Photoshop
– impression normale imprimante jet d’encre
Le plat inférieur sert de boite et se referme contre le plat supérieur en suivant les contours graphiques
Tranches des cartons doublées de cuir
Tranchefiles simples avec le même fil de broderie que celles des nerfs
Passures 1 trou et ficelles collées dans l’épaisseur des contre-plats
Fermeture du livre avec baguette bois et passants cuirs
Comblage
Papiers Lokta en contre-gardes
Les coiffes
Basées sur le modèle, mais avec l’objectif de ne pas faire apparaitre d’espace entre le bloc-livre et les plats lorsque le livre est ouvert. Cet espace est dû aux nerfs en saillie sur le dos et les plats s’écartent. Ceux qui ont fabriqué des placards comprendront quand il faut choisir les charnières de portes selon qu’elles soient encastrées ou en saillie…
1- découpe des coiffes, collage d’un renfort en carton bulle, parage et repli des bords
2- collage de l’intérieur et suppression de l’espace en tendant le cuir 
3- retournement de la coiffe et collage de l’extérieur et mise en forme
Et voilà le travail….
 
L’ouverture du livre reste fragile et l’espace a tendance à se recréer si les coiffes ne sont pas bien collées sur le dos.
J’ai renforcé les coiffes par 4 points de passe noués à l’intérieur des cahiers avec un joli noeud de Carrick. Ce n’est pas vilain et c’est efficace.
#

Aucun commentaire

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *